Chartes

Charte Expertise « Performance et Santé »

Pratique sportive et suivi biomédical : 2 nécessités complémentaires

La pratique physique est une nécessité biomédicale dans le développement et le maintien du potentiel génétique individuel:

  • Nécessité pour l’équilibre psycho-affectif et intellectuel.
  • Nécessité dans la conservation d’une indépendance motrice individuelle jusqu’à un âge avancé.
  • Nécessité dans la prévention de nombreuses affections cardio-circulatoires, respiratoires et métaboliques, liées à la sédentarisation de nos sociétés industrialisées.
  • Nécessité dans le traitement et la rééducation de nombreuses pathologies….

Mais la pratique physique ne présente cette longue liste d’avantages que lorsqu’elle est parfaitement et individuellement adaptée au niveau d’aptitude du sujet concerné.

La visite d’aptitude à une pratique sportive est la première étape de la démarche d’apprentissage voire de découverte de son propre potentiel physiologique nécessaire à la réalisation de cette adéquation.
Cette visite reste malheureusement considérée en France comme une obligation ennuyeuse et inutile…sauf quand il est trop tard et que l’incident ou l’accident ne sont venus ruiner temporairement ou définitivement le simple plaisir de la pratique ou l’évolution de la carrière professionnelle ou sportive.

Cette négligence est l’un des moteurs essentiels des excès inverses qui conduiront secondairement aux dépendances de la sur-médicalisation, des excès thérapeutiques, du dopage et des toxicomanies.

De la visite d’inaptitude au bilan d’aptitude : un suivi adapté aux besoins

L’aptitude physique d’un individu est la résultante d’un potentiel génétique inné dont l’expression sera étroitement dépendante des expériences auxquelles il sera soumis. Les incidents ou accidents liés à la pratique sportive sont la résultante d’une inadéquation entre aptitude individuelle et contrainte liée à l’activité.

Il existe donc deux grands groupes de circonstances pouvant conduire à un risque d’inadéquation majeure:

  • Les réductions d’aptitudes pathologiques, génétiques ou acquises, liées en particulier à une affection d’origine neuro-endocrinienne ou cardio-respiratoire.
  • L’augmentation des contraintes physiques ou environnementales et en particulier les surcharges liées aux stages, à l’entraînement précompétitif et aux compétitions ainsi que les milieux à risque ou milieux hostiles.

Les affections problématiques sont celles qui se traduisent sur le plan psychique et/ou organique par une dysrégulation affectant la conscience et le contrôle moteur de façon permanente ou aléatoire, syncope, malaise, comitialité, troubles cardio-respiratoires, tensionnels, rythmiques, bronchospasme, médicaments neurotropes, dopage,…d’autant plus que le milieu présente un risque majeur immédiat de noyade, milieu aquatique, de chute, milieu aérien et montagne, de percussion, sports mécaniques..etc.

Certaines affections pouvant cependant bénéficier d’un effet thérapeutique lié à l’activité, il peut être envisagé d’en conseiller la pratique sous réserve que les principaux acteurs impliqués par cette activité soient pleinement conscients des risques encourus pour eux-mêmes et leurs partenaires sportifs et institutionnels.

Ces remarques conduisent donc naturellement à respecter quelques règles fondamentales dont les trois principales sont rappelées ci-après :

  • Rejeter systématiquement et sans détour les visites et/ou certificats médicaux de complaisance.
  • Réserver la traditionnelle visite de non contre-indication à la pratique sportive (susceptible de ne mettre en évidence qu’un nombre limité d’inaptitudes et d’affections cliniquement décelables au repos sans examen spécialisé) à la pratique de loisir en-dehors des milieux à risque.
  • Compléter cette visite par un bilan d’aptitude médico-physiologique spécialisé comportant au minimum une épreuve fonctionnelle permettant de juger simultanément de l’absence d’inaptitudes en cours d’activité et quantifier l’aptitude bioénergétique chimique et mécanique dès qu’un personnel d’encadrement technique prend la responsabilité de conseiller ou de diriger des séances d’entraînement, des stages et des compétitions.

C’est grâce à l’acceptation, à la promotion et à la défense d’une telle éthique que les membres de l’ASTB, acteurs sportifs, encadrement technique et partenaires biomédicaux ont pu conjuguer leurs efforts pour optimiser individuellement performance et santé.

Cette éthique dont fait sienne tout membre de l’ASTB engage mutuellement la responsabilité des trois partenaires essentiels impliqués par la pratique sportive: le Sportif et, s’il est mineur, son responsable juridique, le responsable Technique chargé de l’encadrement de la pratique, et le responsable Biomédical chargé du bilan et du suivi de l’aptitude.

Les termes fondamentaux de ce contrat moral que tout un chacun, même non adhérent à l’ASTB, devrait respecter, sont rappelés dans les deux contrats type proposés : le contrat « SEM » entre Sportif, Entraîneur et Médecin et le contrat « MSM » entre Médecin, Sénior et Moniteur pour les Séniors et les personnes fragilisées.

Deux étapes complémentaires permettent de conduire à la réalisation d’une bonne adéquation entre les contraintes physiques ou sportives que vous envisagez et votre potentiel physiologique:

  •  la visite d’inaptitude ou visite traditionnelle de non contre-indication à une pratique
  • le bilan d’aptitude ou expertise spécialisée pour évaluation, suivi et conseil pour une pratique.

La visite d’inaptitude ou de non contre-indication à la pratique sportive

Quel objectif ?

Essentiellement faire le bilan des principales affections susceptibles de rendre dangereuse une pratique physique. Il s’agit donc d’une démarche diagnostique de détection ponctuelle des anomalies concernant les appareils et principales fonctions sollicités par tout exercice physique et susceptibles de s’accompagner d’une inaptitude.

Comment et par qui ?

Votre médecin de famille comme tous les médecins généralistes peut réaliser cette visite générale et juger de l’opportunité, en cas de doute et/ou en fonction de vos antécédents médicaux, d’examens de spécialités médicales par exemple neuro-endocrinologie, cardiologie, pneumologie, traumatologie…

Cette visite est l’occasion de mettre à jour votre dossier médical, et de le compléter par un certificat de non contre-indication à la pratique physique ou sportive et par la fiche d’entretien ASTB nécessaire à l’étape suivante.

Ceci sensibilisera votre médecin au suivi médico-physiologique qui va se mettre en place et dont il peut être un acteur privilégié.

Quelle participation personnelle ?

La mise en place d’un véritable suivi médico-physiologique de l’aptitude outre le recueil et le classement soigneux des documents précédents et de ceux qui suivront nécessite une implication et un engagement personnels évidents, en particulier une compréhension et une appropriation souhaitables des résultats et des bilans réalisés.

Il vous sera indispensable entre autre de connaître et de suivre l’évolution de quelques variables biologiques fondamentales et simples comme votre poids ou vos fréquences cardiaques de repos et maximale et donc d’acquérir les techniques simples permettant de les mesurer.

 

En pratique et en résumé
  • Mettre à jour et compléter le DOSSIER MEDICAL individuel
  • Remplir la Fiche d’entretien ASTB d’antécédents pathologiques et physiologiques
  • Délivrer le Certificat de Non Contre-Indication à la pratique physique ou sportive

 

Le bilan d’aptitude ou expertise spécialisée et indication à la pratique physique

Quel objectif ?

Au-delà de la démarche diagnostique poussée qu’autorise l’analyse de l’adaptation physiologique à l’exercice, il s’agit essentiellement de caractériser votre potentiel physiologique afin de mettre en adéquation optimale et sans danger la pratique envisagée avec votre aptitude.

Il s’agit donc d’une démarche d’évaluation des principaux témoins caractéristiques de l’aptitude individuelle couplée à une démarche de suivi longitudinal et de conseil.

Comment et par qui ?

Les plateaux techniques recommandés par les Ministères de la Jeunesse et des Sports et de la Santé ou la Commission Médicale du Comité International Olympique qui respectent les conseils de sécurité et de technicité édictés par l’ASTB, qui se soumettent à expertise et audit de son Comité Scientifique et d’Ethique et qui suivent les bonnes règles en matière de détermination et de suivi de l’aptitude physique et vous font bénéficier du dossier électronique APTEVAL.

En fonction de votre dossier médical l’épreuve fonctionnelle sera réalisée sur bicyclette ergométrique ou sur ergomètre spécifique.
N’omettez donc pas de vous munir de votre dossier médical, de vos vêtements et chaussures de sport et de vos affaires de toilette.

Quelle participation personnelle ?

La mise en place d’un véritable suivi médico-physiologique de l’aptitude dans le cadre de l’Association Sport Travail Biologie nécessite que vous réalisiez à l’issue de votre bilan de laboratoire un test de terrain simple soit à titre personnel soit en vous faisant aider par un responsable technique en cas de pratique encadrée. Ce test peut servir d’échauffement à l’activité choisie et vous pourrez le renouveler jusqu’à 6 fois durant l’année qui suit.

Une fiche navette de protocole de test adaptée individuellement en fonction des résultats du bilan d’aptitude vous sera délivrée.
Vous y porterez les quelques valeurs numériques enregistrées en situation et la retournerez au centre d’expertise pour exploitation immédiate.
Les résultats concernant l’évolution de l’aptitude bioénergétique et les conseils d’activité qui en découlent vous seront renvoyés par retour.

 

En pratique et résumé
  • Mise à jour du DOSSIER ADMINISTRATIF ASTB
    remplir le Formulaire de renseignements et d’adhésion ASTB (dans le cas d’une première adhésion)
    remplir la Charte ASTB et faire remplir le responsable technique (dans le cas d’une pratique encadrée)
  • Transmission du DOSSIER MEDICAL individuel complété
    Fiche d’entretien ASTB d’antécédents pathologiques et physiologiques
    Certificat de Non Contre-Indication à la pratique physique ou sportive
  • Mise en place du dossier APTEVAL d’évaluation et suivi
    restituer une fiche d’Evaluation synthèse du bilan d’aptitude initial
    restituer une fiche navette de Suivi pour les six tests du bilan longitudinal.
Charte Matériel « Performance et Santé »

De la nécessité de « bonnes pratiques en matière de choix, d’achat, d’utilisation et d’entretien des matériels d’exploration de l’aptitude et de pratique des activités physiques

L’une des difficultés importantes rencontrée par les responsables des Plateaux Techniques pour mener à bien leurs missions d’évaluation et de suivi des pratiquants des APTESIMAL, (activités physiques réalisées dans le cadre du travail, de l’enseignement, du sport, des investigations scientifiques, de la médecine, des arts et des loisirs), est une absence de formation scientifique et technique en ce qui concerne les matériels utilisés. Cette difficulté est aggravée par la conception « fermée » des systèmes commerciaux qui leur sont proposés par ailleurs généralement de conception et de réalisation étrangère. Cette méconnaissance, à l’origine d’un surcoût important des actes diagnostics dans le secteur de la Médecine de soins, (origine que les pouvoirs publics responsables tentent bien évidemment de passer sous silence), est majorée par les caractéristiques propres des conditions d’exercice de la Médecine du sport, le bénévolat, l’isolement, le temps partiel, l’individualisme, la faiblesse des moyens … qui ne permettent aucun investissement personnel susceptible de compenser cette lacune. La plupart des médecins, les responsables des plateaux techniques en particulier, sont donc une proie toute désignée pour les soi-disant technico-commerciaux peu scrupuleux, quand ceux-ci ne sont pas en plus de simples commerciaux ou des pseudo-commerciaux, non diplômés, voire ex-étudiants en médecine ou kinésithérapie n’ayant pu passer la barre des premières années, éventuellement aigris ou revanchards dont le seul but devient alors d’exploiter ce système fragile. Les anomalies que nous avons ainsi pu relever au cours des audits ou expertises réalisés aussi bien à titre privé que pour le Ministère de la Défense ou de la Jeunesse et des sports vont du choix et de l’achat inadapté ou inutile de matériel qui restera au fond d’un placard, aux matériels défectueux, aux fausses pannes abusivement facturées, aux vraies pannes nécessitant des mois de tergiversations, aux spécifications techniques falsifiées, aux livraisons incomplètes, à l’absence de notice technique en français… le tout souvent accompagné de surfacturations non compensées par des pseudo-remises ou des pseudo-avantages sous forme de remise « gratuite » d’autres matériels inutiles, ou de remises « personnelles » conduisant les bénéficiaires à participer de façon plus ou moins illicite à des publicités mensongères et autres pratiques douteuses.

Les principes rappelés ci-après font actuellement l’objet d’une réflexion de fond menée par le Comité Scientifique et d’Ethique de l’ASTB, en particulier des collèges  » I  » et  » M  » (investigations physiologiques, évaluation, ingénierie, recherche et épreuves médicales diagnostiques et thérapeutiques, rééducation).

L’acquisition d’un matériel d’exploration ou de pratique d’une activité doit être motivé par le souci d’offrir aux acteurs sportifs les meilleurs outils permettant de

connaître et/ou d’optimiser de façon durable leur potentiel individuel

Les termes de « durable » et « individuel » mettent en exergue le fait que la performance n’a de réelle valeur humaine que relativement à soi-même et dans la mesure où elle offre à chacun les moyens d’une indépendance motrice et d’une liberté individuelles les plus longues possibles. Si la Charte Performance et Santé n’exclut pas la compétition inter-individus, elle privilégie bien évidemment la recherche de l’excellence individuelle ce qui implique une lutte contre les activités ou les règles pathogènes et une amélioration de la santé. Elle exclut donc toutes les pratiques délétères et les déviances que véhicule de plus en plus la compétition dite de « haut niveau », tricherie, violence, dopage, profit à tous prix et à court terme…

Il devient donc évident que les caractéristiques techniques des matériels envisagés doivent respecter au-delà de la qualité scientifique, des objectifs forts dans les deux domaines privilégiés de l’éducation et de la santé. Ces objectifs doivent se retrouver à chacune des étapes pratiques qui conduisent de l’évaluation des besoins hypothétiques à la sélection, l’acquisition et la maintenance des matériels.

Matériel d’évaluation et de suivi

Expression des besoins métrologiques

Cette étape se concrétise par l’élaboration d’un cahier des charges comprenant, outre la liste des matériels nécessaires et l’établissement d’un budget prévisionnel, un descriptif par type de matériel des caractéristiques techniques souhaitées. Mais il est indispensable au préalable et avant toute acquisition :

  • de hiérarchiser les témoins physiques et biologiques que l’on cherche à mesurer en fonction de leur importance respective dans les différents domaines rappelés en préambule et de leur situation dans une stratégie optimisée de meilleur rapport qualité/prix de l’évaluation et du suivi comme celle développée dans la méthodologie APTEVAL,
  • de situer le type de mesure à réaliser dans cette hiérarchie et d’apprécier l’utilité du matériel correspondant dans la détermination de ce témoin mais aussi dans celle des autres témoins de la démarche méthodologique habituelle,
  • de prendre en considération l’ensemble de la prestation à satisfaire, de la mesure jusqu’à la transmission des résultats exploités aux acteurs sportifs et à leur encadrement, dernière étape fondamentale dont la réussite dépend entre autres de la rapidité d’exploitation et de restitution des résultats sous une forme accessible à tous.

Sélection des matériels de mesure

Cette deuxième étape débute par la recherche des matériels et des fournisseurs correspondants et une présélection a priori de ceux répondant aux critères du cahier des charges élaboré lors de l’étape précédente. Trois phases seront donc distinguées :

1 / Préselection : 

Compte tenu d’une grande pauvreté du tissu industriel français dans le domaine de la fabrication de matériels de génie biologique et médical voués à l’évaluation et au suivi, deux écueils importants seront à éviter :

  • la présentation publicitaire alléchante réalisée par des commerciaux n’ayant ni compétence scientifique dans ce domaine, ni compétence en ingénierie biomédicale,
  • la fausse satisfaction des utilisateurs piégés par ces mêmes commerciaux condamnés à tricher sur les résultats pour éviter les sanctions hiérarchiques ou les critiques de leurs pairs.

Pour éviter ces deux écueils il est nécessaire de réaliser une recherche exhaustive préalable grâce aux outils classiques que sont les revues scientifiques et autres bases de données spécialisées et de lister les publications et les équipes faisant habituellement appel à ces techniques. Une présélection peut ensuite se faire sur l’avis des commerciaux et des utilisateurs mais en prenant comme premier critère de référence leur éthique plutôt que leurs références financières, commerciales ou publicitaires. Cette démarche, probablement la plus difficile, relève bien évidemment d’une aptitude personnelle à cerner le profil psychologique de la personnalité de ses interlocuteurs.

2 / Sélection initiale :

La présélection se complète d’une demande d’envoi des devis et des dossiers techniques correspondants (et non pas des plaquettes publicitaires) et d’une expertise de la conformité des prestations techniques avec les besoins exprimés dans le cahier des charges, expertise à réaliser à la fois par l’acquéreur ou un expert indépendant désigné par l’acquéreur, à la fois par le vendeur.

Ces deux expertises doivent faire l’objet chacune d’un rapport écrit et signé transmis à l’acquéreur, ce qui permet d’imposer au vendeur une obligation de résultats et de juger rapidement par simple comparaison de son degré d’honnêteté, d’éthique et de compétence.

3 / Sélection définitive

Les matériels et les sociétés répondant a priori aux exigences précédentes doivent être informés de la nécessité d’une vérification en vrai grandeur de la conformité des spécifications techniques annoncées.

La fourniture du matériel préconisé et sa mise en œuvre initiale par le vendeur en présence de l’acquéreur potentiel ou de l’expert désigné est une étape fondamentale. Ceci permet de vérifier non seulement le bon fonctionnement du matériel proprement dit, mais aussi celui de la Société qui le distribue, lieu d’origine, temps de transport, délai de mise en route, qualité et compétence du personnel…

Ce premier essai doit être suivi d’une mise à disposition gratuite pour un délai conventionnel prédéterminé suffisamment long pour permettre d’expertiser les différents usages et prestations avancées. Les essais réalisés par un Laboratoire agréé indépendant désigné par l’acquéreur pour réaliser cette expertise feront l’objet d’un rapport écrit et signé garantissant la conformité des prestations annoncées.

Acquisition du matériel sélectionné

Cette dernière étape doit se concrétiser par la signature d’un contrat d’entretien pluriannuel garantissant en cas de panne une remise en état gratuite sur site dans un délai contractuel de quelques heures, assorti de pénalités horaires d’interruption temporaire de contrat en cas de dépassement. Ces pénalités doivent pouvoir couvrir les dommages que l’interruption de fonctionnement occasionnent au Centre d’évaluation et de suivi et à ses clients.

Pour couvrir les pannes non couvertes par le contrat précédent du fait d’un dépassement de la période de garantie et /ou d’un accident ou une utilisation défectueuse accidentelles, il est souvent utile de prendre ou de vérifier les clauses des contrats de garantie multirisques traditionnelles complémentaires. Ces demandes doivent se faire par téléphone ou mail ou fax couplées à une demande écrite par lettre recommandée avec accusé de réception mentionnant la date et l’horaire de la déclaration de panne.  

Panne couverte par la garantie pluriannuelle spécifique

  • pour une première demande d’intervention : diagnostic de panne et réparation ou échange standard de la pièce défectueuse accompagné du compte-rendu d’intervention daté et signé du réparateur,
  • pour une seconde demande d’intervention : diagnostic de panne et échange standard du module ou de la totalité du matériel défectueux accompagné du compte-rendu d’intervention daté et signé du réparateur,
  • pour une troisième demande d’intervention : reprise avec certificat d’enlèvement de matériel et remboursement de la valeur du matériel à l’acquéreur.

Panne non-couverte par la garantie pluriannuelle spécifique

  • diagnostic de panne assorti d’un devis de remise en état du fournisseur selon tarification officielle du constructeur jointe pour autorisation de réparation datée et signée du demandeur,
  • réparation et compte-rendu de réparation conformes à l’autorisation signée du demandeur et accompagnés des pièces défectueuses ayant fait l’objet d’un échange standard signifié sur ce même compte-rendu.

Pour éviter les procédures interminables consécutives aux déficiences ou à l’insolvabilité de certaines sociétés, il est donc indispensable, non seulement d’apporter le plus grand soin à la rédaction des clauses de garantie et d’entretien, mais aussi de s’assurer là encore des qualités techniques et éthiques des fournisseurs, de leur situation géographique, des stocks de pièces et de matériels du SAV …etc.

 

Charte Enseignement « Performance et Santé »

Compte tenu d’une absence de culture de base concernant les rudiments de physiologie permettant à chacun de connaître et de valoriser son aptitude physique dès le plus jeune âge, l’homme actif se retrouve prisonnier comme en d’autres domaines d’un système pervers dont les motivations, argent, pouvoir… n’ont généralement plus rien à voir avec la santé et les performances durables de l’individu et donc de la société dont il fait partie. Les annonces « publicitaires » ou « politiciennes » concernant l’allongement de la vie masquent mal une augmentation considérable des pathologies individuelles de nos sociétés industrialisées et sédentarisées, maladies psychiatriques, cardio-vasculaires, respiratoires, métaboliques, dégénératives, toxiques, traumatiques, infectieuses… ; ces tentatives de camouflage sont encore plus vaines et plus dangereuses vis à vis des catastrophes sanitaires provoquées par la concentration du pouvoir et de l’énergie qui ne cessent de s’accroître en nombre et en intensité. Les milliardaires du sport « spectacle », qu’ils soient acteurs, organisateurs, dopeurs, manageurs…, tuent non seulement à petit feu les valeurs biologiques et psychologiques de l’activité physique saine en piétinant l’adage « mens sana in corpore sano », mais détournent presque complètement à leur profit les rares finances et les rares énergies qui alimentaient encore il y a trente ans sport de masse, prévention, évaluation et suivi médico-physiologique.

L’éducation individuelle et collective dès le plus jeune âge portant sur les facteurs de l’aptitude et de la santé, les performances durables, l’évaluation et le suivi physiologique, éducation abandonnée par les pouvoirs en place, apparaît aujourd’hui comme le seul moyen valable et sérieux de limiter à long terme les dépenses de la médecine de soins. Il est donc du devoir de tous les membres de l’ASTB, acteurs professionnels ou sportifs pratiquant des activités physiques dans le cadre du travail professionnel, de l’enseignement scolaire et universitaire, du sport, des investigations scientifiques, de la médecine, des arts et des loisirs (APTESIMAL), mais aussi personnels encadrant les collectivités correspondantes, enseignants, chercheurs, entraîneurs, scientifiques, médecins…, non seulement de se former à titre personnel dans ce domaine, mais aussi de transmettre leur savoir aux personnes et en particulier aux jeunes dont ils ont la responsabilité.

C’est dans cette optique que dans la « charte performance et santé » traitant des bonnes manières en matière d’évaluation et de suivi sur les plateaux techniques agréés, l’importance d’une obligation d’éducation a été mentionnée dans les rubriques expertise et matériel. Cet engagement devrait se traduire par une amélioration considérable des méthodes et matériels d’évaluation et des modalités de restitution des résultats :

  •  abandon des tests inutiles ou sans intérêt en laboratoire, par exemple des déterminations de faux °VO2 max, utilisant des matériels inadaptés, à circuit fermé, à quotient respiratoire fixe, sans analyse ni annonce du seul véritable critère d’atteinte de °VO2max à savoir le plafonnement de °VO2, remplacé par des critères indirects d’orientation sans aucune fiabilité ; abandon des déterminations de transition aéro-anaérobie en laboratoire, non spécifiques, utilisant des protocoles triangulaires dont les modalités influencent directement le résultat, nécessitant des prélèvements itératifs et des dosages coûteux…
  •  transmission en temps réel, au sujet réalisant un test d’aptitude, des informations numériques essentielles concernant l’évolution de son adaptation cardio-circulatoire, respiratoire et métabolique : cette transmission orale et/ou vidéo grâce à une projection sur écran placé en face du sujet, est le premier biofeedback essentiel dans l’intégration et l’appropriation des connaissances par le sujet testé ; elle permet en particulier de commencer à calibrer les sensations subjectives locales et générales par rapport aux adaptations biologiques essentielles, rythme respiratoire et surtout rythme cardiaque, qui seront ensuite les outils essentiels de suivi sur le terrain.
  • restitution immédiate des résultats concernant le test, de son intérêt, de sa validité scientifique, de ses limites et des conséquences directes sur la planification de l’activité, de l’entraînement et sur les objectifs de performance : cette transmission orale ou audio-visuelle se complète d’une fiche de résultats laissée au patient qui lui permettra de revoir à volonté les éléments qui l’intéressent et de retrouver les coordonnées, adresse, téléphone et mail de l’examinateur, ainsi que celles du plateau technique et du site ASTB, afin de traiter des questions complémentaires qui pourraient se poser.

Ces éléments réservés aux seuls adhérents ASTB doit se compléter d’une diffusion plus large des connaissances scientifiques validées sous une forme accessible au plus grand nombre tout en conservant une qualité scientifique irréprochable : ce travail de vulgarisation scientifique, beaucoup plus délicat qu’un simple travail de publication auprès d’une société savante, doit intégrer et éliminer les distorsions et interprétations habituelles que l’absence d’éducation en ce domaine ou la déculturation médiatique et politique grandissantes véhiculent malheureusement de façon habituelle. Dans un même esprit, si l’utilisation de langues étrangères n’est pas interdite, il est bien évidemment préférable en première intention d’utiliser la langue maternelle des lecteurs et auditeurs auxquels on s’adresse, et donc, en France d’utiliser la langue française dont la finesse et la richesse permettent par ailleurs beaucoup mieux que la langue anglaise par exemple de transmettre des informations de qualité. En attendant que les pouvoirs en place ne se décident à intégrer dans les programmes scolaires « performance et santé » ou ne créent une filière spécifique d’éducateurs susceptibles d’intervenir au moins dans tous les domaines critiques de la prise en charge des inaptes délaissés, personnes âgées, handicapées, en post-hospitalisation, voire en post-rééducation…, ces informations peuvent être véhiculées soit par internet via un site comme www.sport-travail-biologie.com, soit au travers d’une lettre ou d’un Bulletin comme celui de l’ASTB, soit par oral ou conférence dans toutes les formations touchant de près ou de loin la bioénergétique humaine : ergonomie, entraînement, médecine, pharmacie, sciences et techniques des activités physiques et sportives, biologie, génie biologique et médical…. L’idéal, on peut rêver, serait enfin que les « bergers » que sont nos décideurs, qui sont censés s’intéresser aux individus qui leur donnent richesse et pouvoir, soient dans l’obligation d’acquérir les connaissances biologiques minimales concernant l’art et la manière d’entretenir de façon durable performance et santé du « troupeau » qui les fait vivre.

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